Max und Moritz – Fünfter Streich
Französische Übersetzung
Max et Moritz
Farce cinquième
Qui veut gagner les faveurs D’un oncle d’ici ou d’ailleurs Se montrera obligeant, affable et toujours charmant. De bon matin l’on s’enquiert des commissions nécessaires. Plein de zèle et de prévenance fauteuil et pipe on lui avance. Qu’un rhumatisme un tour de rein le saisisse tout soudain : au moindre de ses supplices on offre ses dévoués services. Si après avoir prisé l’oncle vient à éternuer l’on s’exclame prestement Dieu vous bénisse, cher parent ! Rentre-t-il tard en ses pénates on lui porte ses savates sa chemise et son bonnet lui prépare son lit douillet. Bref, un neveu exemplaire aura toujours à cœur de plaire. Max et Moritz se soucient comme d’une guigne de tout ceci. Voyez donc quel mauvais tour à l’oncle Fritz ils firent un jour. |
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On sait combien le hanneton |
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Nos deux vilains garnements |
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Chacun place son butin |
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que malicieusement ils glissent |
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Bientôt c’est l’heure du coucher |
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Il tire son bonnet jusqu’aux yeux |
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Pendant ce temps les hannetons |
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et déjà le plus hardi |
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« À moi ! », crie-t-il « au voleur ! » |
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Furibond l’oncle bondit |
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« Ouille ! » - D’autres encore surgissent |
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partout les satanées bestioles |
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Le bonhomme pris d’effroi |
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Et bientôt c’en est fini |
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L’oncle Fritz peut goûter |
Wilhelm Busch - Max und Moritz, Fünfter Streich
Übersetzung: Sophie Baillod-Schwarz