Les archives visuelles
Dans les fonds des archives visuelles vous trouverez des trésors sur l’histoire de la Ruprecht-Karls- Universität : des images des six derniers siècles, qui sauvent visuellement le passé de l’oubli. Avec ses fonds très riches, elles constituent, à côté des archives classiques, une partie importante des transmissions de l’Université et sont souvent prises en considération par la recherche pour des expositions et des publications. Depuis l’acte de fondation de l’université et le premier recteur Marsilius von Inghen, les archives visuelles contribuent à la mémoire de l’université. Un service diversifié est proposé, avec par exemple des images scannées en haute résolution. Par le passé, des chercheurs, des conducteurs d’expositions, des auteurs, etc., en ont utilisé multiplement les matériaux.
Il y a actuellement dans les fonds environ 30 000 images, dont des positifs, des négatifs, des diapositives et de nombreux autres supports. Les motifs montrent de grands personnages d’avant l’invention de la photographie. Les portraits des savants célèbres du XIXe-XXe siècle deviennent vivants : Bunsen, Kirchhoff, Jaspers, Gadamer. La carte d’étudiante de Hannah Arendt montre une jeune femme, qui donna de nouvelles réflexions à la vie intellectuelle mondiale. Raymond Klibansky se fait photographier devant la plaque de l’université commémorant les personnes expulsées par le national-socialisme. L’écrivaine Hilde Domin et le politologue et journaliste Dolf Sternberger posent de manière amusante au cours du jubilé de l’Université d’Heidelberg en 1986. D’autres thèmes centraux des archives visuelles sont les jubilés de l’université, les photographies des immeubles historiques, ainsi que l’enseignement et l’éducation dans les salles de cours et auprès des patients. Dans notre galerie, vous pouvez consulter quelques-unes de ces superbes photographies.
En 2003 nous avons terminé la numérisation du fonds essentiel – environ 12 000 photographies – avec le soutien de la Klaus Tschira Stiftung. Les photos sont répertoriées et donc peuvent être recherchées dans un catalogue. Les nouveaux fonds sont désormais disponibles en ligne via HeidICON (en allemand), la base de données d’images d’Heidelberg, et peuvent être vues et commandées du monde entier.
Trad.: Antonin Dubois, Charlotte Vogelsang